Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya: Une candidate déterminée à s’installer à Etoudi
Engagée de longue date sur le terrain politique, économique et social, Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya incarne aujourd’hui l’espoir d’un renouveau au féminin dans un paysage politique longtemps dominé par les hommes.
À quelques mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025, une figure féminine se détache dans l’arène politique camerounaise : Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya. Unique femme candidate à la prochaine échéance électorale majeure au Cameroun, portera les couleurs de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), parti fondé par son défunt époux, le Dr Adamou Ndam Njoya. Il faut le dire, sa carrière politique s’est faite essentiellement à l’UDC de 1991 à 2014. Elle est, entre autres, présidente de la Commission nationale chargée de l’éducation et de l’éthique, membre du bureau politique, coordonnatrice du Comité technique chargé de la maison de la culture UDC avant la Convention 2006, secrétaire nationale chargée de l’éthique, la culture et l’Informatisation. Elle est également porte-parole des députés UDC à l’Assemblée nationale, membre de la commission des lois constitutionnelles, des droits de l’Homme et des libertés, de la justice, de la législation et du règlement, statut des personnes, justice, collectivités locales.
Née le 26 janvier 1969 à Yaoundé, Hermine Patricia grandit entre la capitale politique et Foumban, fief historique de son mari et berceau de son engagement politique. Après des études secondaires au lycée Sultan-Njoya de Foumban, elle poursuit un parcours académique brillant à la faculté de Droit et des Sciences économiques de l’Université de Yaoundé, où elle obtient successivement une licence en droit (1990) et une maîtrise en droit public (1992). Très tôt, elle se forge une réputation de femme de terrain, engagée dans la formation des organisations et la mise en œuvre de projets à dimension sociale. Par ailleurs, cette dernière est une entrepreneure aguerrie. À la tête d’une importante plantation de café située à Koutié dans la région de l’Ouest. Elle dirige l’entreprise ANJ, l’une des plus grandes plantations privées du Cameroun. Défenseure de la filière café, elle préside depuis 2016 l’Association des femmes camerounaises dans le café (Afecc) et, depuis 2013, le comité pour la promotion du genre à l’agence du café robusta d’Afrique et de Madagascar (Acram).
Auteure de plusieurs ouvrages, dont L’Enfer rose, Les Élections bancales et Les Coquelicots de l’espoir (parus en 2016), elle s’affirme également comme une femme de lettres. Comme une écrivaine engagée, elle est une dame d’influence camerounaise, qui fait rehausser le nom du Cameroun dans la lignée des pays qui reconnaissent le rôle primordial que joue la femme pour le développement. Malgré toutes ces casquettes, la présidente du Syconoun parvient à concilier la vie professionnelle à la vie familiale, ce qui fait d’elle une femme accomplie et modèle pour la société. Elle est mère de trois enfants. Ses ambitions pour le Cameroun restent et demeurent la paix, l’amour et la prospérité. Face à une scène politique majoritairement masculine, elle impose avec calme et détermination la voix des femmes dans la course à la magistrature suprême.
Charles Totchum

