Appel aux villes mortes: Le préfet du Wouri met en garde
L’autorité administrative invite les habitants de Douala à « sortir et vaquer librement à leurs occupations, sans céder ni à la peur ni à la psychose ».
Le préfet du département du Wouri, Marie Sylac Mvogo, a publié le 30 octobre un communiqué pour dénoncer les appels aux « villes mortes » et à la suspension générale des activités annoncés pour le 31 octobre 2025 sur l’ensemble du territoire national. L’autorité administrative a assuré que « des dispositions absolument superlatives ont été prises, en liaison avec les forces de l’ordre et de sécurité, en vue d’assurer le bon ordre dans la cité, la sécurité des personnes et celle de leurs biens ».
Selon le communiqué, ces messages relayés massivement sur les réseaux sociaux « font l’apologie du terrorisme et s’emploient à créer et entretenir la psychose, l’émoi et la consternation dans les esprits des populations ». En réponse, le préfet invite les habitants de Douala à « sortir et vaquer librement à leurs occupations, sans céder ni à la peur ni à la psychose ».
Marie Sylac Mvogo indique qu’une synergie d’actions a été mise en place entre les forces de maintien de l’ordre, les comités de vigilance et d’autodéfense des quartiers, ainsi que les syndicats des transports routiers — cars, camions et motocycles — pour garantir la protection des citoyens et de leurs biens.
Le préfet se félicite par ailleurs du soutien des chefs traditionnels du Littoral, qui, dans une déclaration datée du 29 octobre, ont « condamné avec la plus grande fermeté tout acte de subversion, de vandalisme, de violence ou de division susceptible de troubler la quiétude des populations ou de porter atteinte aux biens publics et privés ».
Enfin, Marie Sylac Mvogo met en garde les instigateurs et propagateurs de ces « appels malveillants à la violence et à la désobéissance civile », les exhortant à « mettre immédiatement un terme à ces pratiques pernicieuses et manifestement attentatoires au bon ordre, à la stabilité des institutions, à la sécurité des personnes et de leurs biens ».
SBBC

