Transport aérien: Flambée du timbre d’aéroport en vue  

L’une des nouveautés dans le projet de loi de finances 2025 est l’augmentation du prix du timbre aéroportuaire de 25 000 FCFA à 40 000 FCFA pour la classe économique.

Les billets d’avions vont coûter plus chers en 2025 si le projet de loi de finances déposé à l’Assemblée nationale est votée en l’état. En effet, l’article 606 de ce projet de texte prévoit l’augmentation du prix du timbre aéroportuaire d’au moins 15 000 FCFA pour la plus petite classe dite « classe économique ».

Ainsi, concernant les vols internationaux hors Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), le droit de timbre d’aéroport est fixé à 40 000 F CFA par personne et par voyage en classe économique contre 25 000 FCFA auparavant ; 75 000 FCFA par personne et par voyage en classe premium ; 120 000 FCFA par personne et par voyage en classe affaire; 300 000 FCFA par personne et par voyage en première classe.

La dernière fois que le prix du timbre d’aéroport a connu une augmentation date de 2018. A l’époque, le prix était parti de 10 000 FCFA à 25 000 FCFA le droit de timbre pour les vols internationaux. Cette mesure, avait expliqué les sources officielles à la présidence de la République, faisait partie des compensations relatives, par exemple, à la suppression dans le projet de loi de finances 2018, de la re-fiscalisation de l’importation du blé dur au taux de 5%. L’on note ici que le droit de timbre d’aéroport pour les vols nationaux, lui, n’avait pas connu une augmentation. Il est toujours fixé à 1 000 FCFA.

Avant 2028, la dernière fois qu’il y a eu une réforme concernant le timbre aéroportuaire, c’était le 1er mars 2015. Depuis cette date, ledit droit de timbre se paie au moment de l’achat ou de l’émission du billet d’avion et non plus avant l’embarquement. Selon la direction générale des Impôts, cette innovation répondait au triple souci de simplification, de modernisation et de sécurisation. « Simplifier et moderniser les procédures, mieux sécuriser les recettes. Les passagers y gagnent, les compagnies y gagnent, l’administration y gagne », avait expliqué la DGI à cette époque.

M.F.

 

 

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