BDEAC: Conseil d’administration sous tension à Yaoundé

Au cours de la session ordinaire tenue le 21 mai 2025 sous la présidence du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, le renforcement de la liquidité de l’institution monétaire aura été au centre des préoccupations des actionnaires de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), face à la forte demande en matière de financement, avec en ligne de mire 125 milliards Fcfa à dénicher pour financer les projets en 2025 dans la sous-région.

Le Conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a tenu ses assises ce 21 mai 2025 à Yaoundé dans le cadre de sa session ordinaire, sous la présidence du ministre des Finances camerounais, Louis Paul Motaze, président en exercice dudit Conseil depuis janvier dernier. Le renforcement de la liquidité de l’institution monétaire aura été au centre des préoccupations des actionnaires face à la forte demande en matière de financement. Notamment les propositions de financement des projets d’un montant total de 125 milliards Fcfa en 2025 dans la sous-région, destinés aux secteurs de l’agro-industrie, du tourisme et de la finance.

Au cours des travaux qui se tenaient en présence de Dieudonné Evou Mekou, le Président de la banque qui rapportait les points inscrits à l’ordre du jour, les membres ont procédé à la traditionnelle validation des comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2024. Comme lors des assises de l’année écoulée qui avaient été marqué par l’approbation de la nomination de nouveaux administrateurs, les membres du Conseil d’administration devraient également approuver le Budget de la banque pour l’exercice en cours. Tout comme le programme d’émission des titres de créances négociables d’un montant de 200 milliards Fcfa pour la période 2023-2027 du Plan stratégique « Azobé ».

200 milliards Fcfa

Au cours de ces assises, les membres ont convenu de l’impérieuse nécessité de respecter les mesures prises dans le cadre du développement de la sous-région. De manière concrète, les membres du Conseil invitent toutes les parties prenantes à se mobiliser pour les moyens techniques à mettre en œuvre. La forte implication du Conseil d’administration dans la conduite des travaux de cette instance décisionnelle au cours de l’exercice 2024 aura été saluée félicitée au passage par les administrateurs et le top management de la Banque.

Pour mériter l’honneur qui lui est fait, Louis Paul Motaze se sera en effet investi dans un certain nombre de chantiers à l’instar du financement des besoins croissants des Etats, l’adaptation et l’innovation face à la conjoncture mondiale défavorable, le renforcement de la coopération partenariale régionale et internationale, sans oublier le plan spécial de renforcement de la liquidité de l’institution. Un plan qui avait été approuvé après examen par les actionnaires et qui avait pour finalité de permettre à la Banque de Développement des Etats de l’Afrique centrale de pouvoir répondre efficacement à la forte sollicitation des opérateurs économiques publics et privés de la sous-région en matière de financement.

Le plan ainsi approuvé trouve sa pertinence dans la complexité et les nombreux défis endogènes et exogènes auxquels l’institution monétaire fait face dans la mise en œuvre de son Plan Stratégique 2023-2027 « Azobé » et qui appelle à une intensification des efforts pour conforter la résilience de la BDEAC.

Le conseil d’administration de la BDEAC, faut-il le rappeler, est l’organe de décision principal de la banque, chargé de définir la stratégie et d’assurer la bonne gestion de l’institution monétaire.

EM 

 

 

 

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