Présidentielle 2025: Le Manidem plaide pour la paix et le pardon
Dans une déclaration du publiée le 04 octobre dernier, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) a appelé à un cessez-le-feu dans le NoSo et au pardon mutuel.
À l’approche de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), par la voix de son président Anicet Georges Ekane, exhorte le peuple « kamerunais » à « mettre fin à un gouvernement imposé par la colonisation ». Selon le parti de l’opposition, le régime actuel serait « à l’origine de tous les malheurs du pays, notamment le conflit armé qui meurtrit depuis bientôt dix ans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ».
Dans une déclaration publiée le 4 octobre à Douala, le Manidem, appelle à transformer le scrutin en un « moment historique de libération nationale ». « Cette élection doit être un référendum local dont la question est simple : voulons-nous libérer le pays en chassant Biya ou continuer une guerre injuste avec lui ? », peut-on lire dans le document. Le mouvement politique dit avoir « proposé et obtenu » de la Dynamique de l’Union pour le Changement 2025, à laquelle adhère Issa Tchiroma Bakary, la reconnaissance des torts et la demande publique de pardon aux victimes du conflit. « Dans nos traditions africaines, c’est ainsi que commence la résolution des crises », rappelle Anicet Georges Ekane.
Le Manidem en appelle également aux leaders séparatistes et aux élites anglophones à soutenir un cessez-le-feu pour « permettre aux électeurs de choisir sereinement la fin du système néocolonial ». Pour le parti, seule « la vérité et la justice » permettront de reconstruire l’unité nationale. D’après cette formation politique de l’opposition, « Empêcher le peuple de dire non au gouvernement de Yaoundé, comme lors des deux derniers scrutins, ne fait que renforcer le pouvoir en place ».
H.T
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