Présidentielle 2025: Hiram Samuel Iyodi, le souffle jeune qui veut briser la peur

À 38 ans, le candidat du Front des Démocrates Camerounais (FDC) sillonne villes et villages pour redonner confiance à un peuple qu’il juge « fatigué de la peur et de la misère ».

Sous un ciel gris, la caravane du Front des Démocrates Camerounais serpente les rues de Nkongsamba, dans le Moungo, ce samedi 4 septembre 2025. Au milieu des klaxons et des cris d’encouragement, Hiram Samuel Iyodi, costume sobre et sourire assuré, salue la population venue nombreuse lui témoigner leur soutien. « Notre engagement vient d’une seule force, la plus pure qui soit : l’amour du pays », lance-t-il devant la foule massée au Carrefour Camp de la Gare, à Baré-Bakem.

Dans le Moungo, son équipe a multiplié les haltes : de la piste d’entrée de Nkongsamba au marché d’Escale, puis vers Baré-Bakem et Melong. À chaque étape, le message reste le même : rompre avec la peur et la résignation. « Pendant que nous nous battons pour le pain quotidien, ceux qui nous gouvernent volent nos richesses », dénonce le candidat, entouré de jeunes militants qui font du porte-à-porte jusque dans les zones rurales. Sa méthode tranche avec les campagnes classiques : moins de podiums, plus de proximité.

Dans les marchés, Hiram Iyodi s’assoit sur les étals, écoute les doléances. « Le peuple avale sa misère en silence », dit-il, avant d’appeler à « transformer cette douleur en force ». Une stratégie de terrain que son coordinateur départemental, Stéphane Alex Ndiale, résume ainsi : « Nous allons vers les gens, là où ils vivent, pour les convaincre de voter sans peur ». À 38 ans, le plus jeune candidat à la présidentielle 2025 veut incarner le renouveau politique. Depuis son premier meeting à Garoua, où il s’est exprimé en langue locale, Hiram Iyodi revendique un style direct et inclusif. « Je ne viens pas faire des promesses. C’est un message d’unité pour tous les Camerounais ».

Cette jeunesse qu’il revendique, Hiram Iyodi en fait un argument central. « Mon âge est un atout que les autres n’ont pas ». Pour lui, incarner la génération des 30-40 ans, c’est prouver que la politique peut encore rimer avec courage et sincérité. Ses adversaires, souvent issus de l’establishment, peinent à ignorer ce discours de rupture. Dans les jours à venir, le candidat du FDC poursuivra sa tournée dans le Grand Sud : de Douala à Kribi, en passant par Yaoundé et Eseka. Chaque arrêt est conçu comme une conversation citoyenne. Car au-delà des promesses, Hiram Iyodi veut faire renaître une certitude : celle qu’un vote peut encore changer un pays.

H.T

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