Eradication: Un train d’initiatives pour réduire la pollution plastique

Les actions du gouvernement se traduisent, entre autres, par un renforcement accru des capacités qui vise à former les communautés locales aux pratiques durables de gestion des ressources marines.
Le Cameroun est confronté à une grave pollution plastique, avec d’importantes quantités de déchets plastiques se retrouvant dans les océans. Le pays s’engage à travers diverses initiatives pour réduire cette pollution, notamment par la sensibilisation, le renforcement des capacités locales et la protection des écosystèmes marins
Face à la pollution plastique océanique qui prend de l’ampleur, le gouvernement a pris des engagements fermes en actionnant plusieurs leviers, à l’instar de la sensibilisation et l’éducation : le Cameroun s’engage à informer et éduquer les citoyens sur les dangers de la pollution plastique pour les océans ; le renforcement des Capacités qui vise à former les communautés locales, notamment les jeunes et les leaders communautaires, aux pratiques durables de gestion des ressources marines.
Mais aussi, la protection des Écosystèmes Marins qui permet de travailler avec les communautés pour mettre en place des actions de nettoyage des plages et des programmes de recyclage, contribuant ainsi à la préservation des écosystèmes marins ; réglementation et application, leviers par lesquels le pays travaille à l’application de réglementations visant à réduire la production et la consommation de plastiques à usage unique, notamment par l’interdiction de certains produits plastiques.
Grace à la collaboration internationale, le Cameroun participe à des initiatives internationales, comme le traité mondial de lutte contre la pollution plastique, afin de renforcer les efforts de lutte à l’échelle mondiale ; les initiatives locales grâce auxquelles des organisations locales mènent des campagnes de nettoyage des plages et de sensibilisation à la pollution plastique ; la recherche et Innovation avec des efforts déployés pour trouver des solutions innovantes, telles que la transformation des déchets plastiques en matériaux écologiques et utiles.
Ressources halieutiques
Les engagements s’inscrivent dans un contexte marqué par une abondance de déchets plastiques, avec des quantités importantes de déchets plastiques qui se retrouvent dans l’environnement, dont une partie finit dans les océans, contribuant à la pollution marine. Les impacts sur la faune marine s’en ressentent, avec la pollution plastique qui menace de nombreuses espèces marines, causant des blessures, des maladies et des décès. Mêmes impacts sur l’écosystème, avec la pollution plastique qui dégrade les écosystèmes marins, affectant la biodiversité et les ressources halieutiques.
S’agissant de l’enjeu économique, la pollution plastique peut avoir des conséquences négatives sur le tourisme, la pêche et d’autres activités économiques. D’où la nécessité pour le Cameroun de s’engager activement dans la lutte contre la pollution plastique, en travaillant à la fois à la réduction de la pollution à la source et à la protection de son environnement marin. Raison pour laquelle Greenpeace invite constamment le gouvernement camerounais à plus d’ardeur dans la lutte pour l’interdiction du plastique.
Pour matérialiser sa détermination à respecter ses engagements, les autorités camerounaises avaient intercepté en 2021 et détruit un peu plus de 42 tonnes de plastique non biodégradable que des transporteurs essayaient de faire entrer frauduleusement et de nuit dans la ville de Garoua. Une initiative que Greenpeace Afrique salua tout en demandant aux autorités de Yaoundé de doubler d’ardeur pour l’abolition du plastique.
En 2012, le Cameroun a rendu publique une décision portant interdiction de l’ utilisation des emballages plastiques non-biodégradables de moins de 60 microns, laquelle décision est entrée en vigueur en avril 2014. Plus d’une décennie après, ces sachets plastiques continuent de servir d’emballage dans les marchés et se retrouvent malheureusement dans la rue après utilisation.
EM