Douala 5ème: La réhabilitation du pont Bonabassem bat son plein

Après plusieurs années de souffrances et de désagréments causés par le mauvais état du pont situé entre Bonabassem et le carrefour Sable, le maire de la ville de Douala a entamé depuis le 8 avril dernier des travaux de réhabilitation dudit pont.
Dans le tumulte quotidien du quartier Bonabassem, au cœur du 5ᵉ arrondissement de Douala, un chantier d’envergure attire désormais l’attention : celui de la réhabilitation tant attendue du pont Bonabassem. Tout juste à l’entrée de la commune, derrière le panneau d’accueil trônant fièrement à l’entrée du chantier, les engins de chantier, les tas de graviers, les éléments en béton armé et les ouvriers en gilets fluorescents s’activent. Des mesures de sécurité ont également été mises en place, assurant un encadrement rigoureux malgré la proximité des habitations et des marchés environnants. Les travaux, confiés à l’entreprise Groupe Somaf, ont débuté le 08 avril 2025 pour une durée estimée à trente (30) jours. Pour les riverains, ce chantier est porteur d’espoir. « On attendait cela depuis longtemps », confie un commerçant voisin. « Le pont était devenu dangereux, surtout pendant la saison des pluies. Avec cette réhabilitation, on espère une circulation plus fluide et un accès facilité à nos quartiers. »
Le pont Bonabassem joue un rôle vital dans la circulation locale, reliant plusieurs quartiers dynamiques de Douala 5ᵉ. Au fil des années, sa vétusté avait entraîné des ralentissements, des engorgements et un risque croissant pour les usagers. La décision de le réhabiliter s’inscrit dans le vaste programme de développement urbain de la ville de Douala. Ce projet symbolise un tournant pour cette commune en pleine expansion, surnommée à juste titre « une commune émergente ». L’état dégradé de ce pont était depuis longtemps à l’origine de nombreux embouteillages, sans compter les inondations fréquentes qui rendaient la traversée quasiment impossible en saison de pluies. Ce chantier de réhabilitation apparaît donc comme une véritable bouffée d’air pour les habitants et les usagers de cette zone stratégique de la capitale économique. Cependant, conscient des désagréments que pourraient entraîner ces travaux, le maire de la ville en appelle à la compréhension, à la prudence et au civisme de tous.
Le Dr Roger Mbassa Ndine recommande le strict respect des consignes de sécurité mises en place pour assurer une bonne cohabitation entre le chantier et la circulation. Durant cette période, soit trente (30) jours d’exécution des travaux, « la circulation sur ce tronçon sera alternée, ce qui nécessitera une vigilance accrue de la part des automobilistes et motocyclistes », exprime l’un des responsables du chantier. Selon plusieurs riverains rencontrés sur le site, la devise « Bienvenue à Douala 5ᵉ, une commune émergente », affichée sur le panneau d’entrée, trouve ici tout son sens. Le projet du pont Bonabassem s’inscrit dans une dynamique de modernisation plus large, soutenue par les autorités municipales pour faire de Douala 5ᵉ un modèle d’urbanisation et d’intégration. Ainsi, les prochaines semaines seront décisives pour la poursuite des travaux. Cependant, une chose est certaine : Douala 5ᵉ avance, et avec elle, c’est tout un pan de la ville qui se reconstruit.
Charles Totchum