Sécurité : Paul Atanga Nji mobilise les gouverneurs pour la fin d’année
Le ministre de l’Administration territoriale a réitéré cette consigne phare, le 18 décembre à Yaoundé, à l’occasion de l’ouverture de la seconde conférence semestrielle des autorités administratives régionales.
Axés sur la thématique « Autorités administratives : enjeux sécuritaires et bonne exécution des projets de développement », les travaux de la seconde conférence semestrielle des gouverneurs de Région au titre de l’année 2024 a été ouverte ce 18 décembre par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Cette rencontre revêt une importance particulière, car elle se déroule à l’aube des fêtes de fin d’année, une période souvent marquée par des tensions et des défis sécuritaires.
En effet, les fêtes de fin d’année, bien que célébrées avec joie, peuvent également être le théâtre d’incidents de sécurité. Les autorités administratives sont alors appelées à faire preuve de vigilance pour anticiper et gérer les risques potentiels. « Il est de notre devoir de faire front commun, afin de ne pas hypothéquer les chances de réussite des plus jeunes », a déclaré le ministre du patron de la territoriale à l’ouverture de cette conférence, rappelant que la sécurité est un prérequis pour le développement. Il a donc été prescrit à chaque patron de région, de mettre en place des stratégies efficaces pour assurer la tranquillité publique pendant cette période cruciale, notamment en renforçant la présence policière et en sensibilisant les populations aux comportements à risque.
Par ailleurs, l’année 2025 s’annonce comme une période électorale cruciale, avec deux scrutins importants organisés par Elections Cameroon. Les autorités doivent non seulement garantir la sécurité des élections, mais aussi veiller à ce que les projets de développement soient exécutés conformément aux cahiers des charges. Les rapports des autorités administratives révèlent que de nombreux projets publics souffrent de lenteurs d’exécution, voire d’abandon. Cette situation pourrait exacerber les frustrations au sein de la population, rendant le climat politique encore plus volatile à l’approche des élections.
Une question demeure toutefois : les mesures prises seront-elles suffisantes pour prévenir les tensions et assurer un climat serein pour les festivités et les élections à venir ? La réponse à cette question déterminera non seulement la sécurité des citoyens, mais aussi l’avenir politique du pays.
Julien Efila
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