Liberté d’expression: L’activiste Aristide Mono se déclare victime de tentatives d’enlèvement

Dans une dénonciation diffusée sur les réseaux sociaux depuis le 30 novembre 2024, politologue révèle que Syliac Mvogo, préfet du Wouri dans la région du Littoral, serait derrière plusieurs tentatives d’enlèvement à son encontre.
Aristide Mono connu des milieux médiatiques comme docteur en science politique, l’un des fidèles paneliste de l’émission dominicale « Droit de Réponse » sur la chaine à capitaux privés Equinoxe TV, accuse Syliac Mvogo, actuel préfet du Wouri, d’être le commanditaire des tentatives d’enlèvement dont il a été la cible ces derniers mois. Syliac Mvogo, ancien préfet de la Mvila, serait, à l’en croire, responsable de ces actions illégales, qu’il aurait menées dans le but d’affirmer sa position au sein de l’administration.
Selon Aristide Mono, le préfet aurait agi sans l’accord de ses supérieurs hiérarchiques, abusant de la force publique pour atteindre ses objectifs personnels et flatter son ego. L’homme serait, selon lui, animé par un désir démesuré de plaire à ses supérieurs, quitte à outrepasser la loi pour satisfaire son ambition. L’auteur de ces accusations ne cache pas sa détermination à aller jusqu’au bout pour faire éclater la « vérité ». « La vengeance est un plat qui se mange froid », affirme-t-il, en précisant qu’il est en possession de preuves suffisantes après plusieurs mois d’investigation.
Aussi, le politologue annonce d’ores et déjà son intention de porter cette affaire devant la justice, et de mettre en lumière les manœuvres « illégales » du préfet, notamment en ce qui concerne l’utilisation des forces de sécurité locales pour sa propre cause. L’Universitaire insiste également sur l’importance de la responsabilité individuelle en droit et la nécessité de faire triompher la justice. « Tôt ou tard, le droit sera dit et toutes les réparations seront faites », déclare-t-il, soulignant que la lenteur du processus judiciaire n’entamera en rien sa détermination.
Il se montre par ailleurs conscient des risques que son combat comporte. Dans une note inquiétante, il évoque la possibilité d’une attaque ou d’un accident suspect dans les mois à venir, soulignant que, dans ce cas, Syliac Mvogo serait le principal suspect. La situation du préfet pourrait se compliquer davantage. Un collectif d’avocats se constitue pour représenter Aristide Mono dans cette affaire, et ce dernier prévient : si son cas devait tourner à la tragédie, des ripostes proportionnelles seraient prises. « Je crois qu’il a aussi une famille avec des enfants, tout comme moi », ajoute-t-il, insistant sur le caractère personnel et déterminé de son combat.
Dans l’attente, dit-il, des résultats de l’enquête en cours, menée sous la supervision du ministère de la Défense et du Gouverneur de la région du Littoral, Aristide Mono reste confiant, soutenant qu’il n’y a plus de place pour l’impunité au Cameroun. « Le temps des intouchables est révolu », conclut-il, tout en se préparant à un affrontement judiciaire de longue haleine.
H.T