Ressources forestières et fauniques: Le Minfof, acteur majeur de la gestion durable

Sous le leadership éclairé de Jules Doret Ndongo, les secteurs des forêts et de la faune contribuent de façon remarquable depuis quelques années au budget de l’État, grâce à des initiatives innovantes et une gouvernance renforcée.
Depuis son accession à la tête du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) en mars 2018, Jules Doret Ndongo s’est imposé comme un acteur clé de la gestion durable des ressources forestières du Cameroun. Son leadership visionnaire a permis de moderniser le secteur forestier, notamment avec la mise en œuvre du Système informatique de Gestion des informations forestières de deuxième génération (Sigif 2), qui a généré plus de 32 milliards de F CFA en 2024.
Ce système innovant a renforcé la traçabilité, la gouvernance et la lutte contre l’exploitation illégale, tout en contribuant significativement au budget de l’État. Véritable levier de transparence et de lutte contre la fraude, le Sigif 2 permet à l’État de mieux contrôler l’exploitation forestière et d’assurer une gestion plus responsable des forêts. Dans la même veine, à l’occasion d’un séminaire, tenu le 13 juin 2023, le Minfof prescrivait par exemple une fois de plus à l’ensemble de ses collaborateurs, surtout externes, d’accentuer les activités de contrôle et de saisie de tous les produits forestiers indûment mis en circulation sur le territoire national. Un message qui est visiblement passé eu égard à la participation de plus de 1 400 structures, dont des opérateurs, des communautés et des collectivités locales, témoignant de l’acceptation et de l’efficacité de cette plateforme. Grâce à cette modernisation, à en croire les chiffres de l’Institut national de la Statistique, la contribution du secteur financier au Produit intérieur brut (Pib) était de 4 % en 2022.
Sous la direction de Jules Doret Ndongo, le ministère a également mis en place des mécanismes innovants pour impliquer davantage les communautés locales dans la gestion des ressources naturelles, notamment par la création de comités locaux de gestion, la sensibilisation à la protection de la faune et la mise en œuvre de projets communautaires.
Aussi, le top management du Minfof a permis de renforcer la lutte contre le trafic illicite d’animaux sauvages, en multipliant les opérations de contrôle et en renforçant la coopération avec les forces de sécurité.
Par ailleurs, pour ne citer que ce cas, on ne saurait nier l’activité débordante du Minfof pour réactiver la coopération internationale, matérialisée par l’application des normes du programme pour l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux. Durant son magistère à la tête de la COMIFAC, le ministre camerounais des Forêts et de la Faune a posé des actes qui font l’unanimité et finissent de convaincre du seul désir de ce haut commis de l’État, qui est de se mettre au service des populations, conformément à la vision du chef de l’État Paul Biya. Jules Doret Ndongo a fait de la Commission des forêts d’Afrique centrale une référence en matière d’harmonisation, de coordination et de mise en œuvre des politiques forestières, environnementales et de la protection de la biodiversité dans la sous-région.
Julien Efila