Pluies dans l’Extrême-Nord: Au moins 5 morts et plus de 1 000 sans-abris
C’est ce que rapporte le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dans un récent.
Dans l’arrondissement de Darack, département du Logone-et-Chari (région de l’Extrême-Nord), au moins trois personnes sont mortes suite à des intempéries enregistrées au mois de juin. C’est ce que rapporte le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dans un récent rapport. « En fin juin, on dénombrait plus de 700 ménages affectés, 24 personnes blessées, cinq décès, 780 habitations détruites, 20 salles de classe et un centre de santé endommagés. Les précipitations accompagnées de vents violents observées laissent craindre des inondations majeures, comparables, voire supérieures à celles de 2024 », peut-on lire dans le rapport.
Le document indique que « à la mi-juin, les mêmes intempéries ont laissé 1 224 personnes (153 ménages) sans-abri et fait 10 blessés à Guéré et Gobo dans le département du Mayo-Danay. À Gobo, les vents ont affecté 448 personnes, endommagé 115 abris et causé des blessures à 15 personnes », précise le document. OCHA indique par ailleurs qu’au cours du mois de juin, la région de l’Extrême-Nord a été frappée par de fortes pluies accompagnées de vents violents, provoquant d’importants dégâts matériels et humains dans plusieurs localités des départements du Logone-et-Chari, Mayo-Danay, Mayo-Sava et Mayo-Tsanaga.
En début juin, « ces intempéries ont endommagé 431 ménages dont 423 constitués de personnes déplacées internes vivant sur le site de Blangoua bâche, dans l’arrondissement de Blangoua, département du Logone-et-Chari ». Dans le même rapport, OCHA rappelle que les attaques des groupes armés plus ou moins liés à la secte Boko Haram n’ont pas cessé. « Au moins 94 incidents sécuritaires ont été enregistrés pendant le mois de juin avec un bilan de 77 personnes enlevées, 59 tuées et 48 blessées. Cette situation d’insécurité a causé le déplacement interne et transfrontalier de près de 1 278 ménages (8 543 personnes) à Mokolo (Mayo-Tsanaga), Hilé-Alifa et Blangoua (Logone-et-Chari) », rapporte l’organisme onusien.
Source SBBC

