Investissements: Africa50 veut élargir son portefeuille au Cameroun
Le directeur général de la plateforme d’investisseurs a émis le vœu à l’occasion de la rencontre avec le ministre de l’Économie le 31 octobre dernier, fort de ses 4 000 milliards Fcfa d’actifs sous gestion pour le Cameroun et des participations dans le projet de construction du barrage de Nachtigal .
« Au Cameroun, nous sommes investisseurs dans la centrale de Nachtigal. Cependant, nous voulons nous investir dans plusieurs autres projets », a déclaré M. Ebobisse à la sortie de l’audience avec le ministre de l’Économie. Et de fait, au terme de sept années de fonctionnement du Fonds Africa50, le bilan est plutôt positif grâce à des résultats exceptionnels salués par le ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de l’institution tenue le 19 septembre 2024 à Antananarivo à Madagascar.
Pour le Cameroun, le Fonds Africa50 c’est des actifs sous gestion de plus de 8 milliards de dollars soit, selon le Minepat, plus de 4 000 milliards Fcfa pour le Cameroun. Avec un portefeuille qui compte 25 projets et trois sorties réussies enregistrées. Le taux de rendement interne se situe à 10,9% et pour l’exercice clos le 31/12/2023 la société va distribuer des dividendes aux actionnaires. Le Cameroun attend environ 200 000 dollars, soit 100 millions Fcfa
En plus de cette performance financière remarquable, Alamine Ousmane Mey estime que les projets réalisés avec le soutien d’Africa50 vont contribuer au plan économique au renforcement de la croissance, au plan social par la création d’emplois. Avec plus d’énergie, la transformation structurelle et l’industrialisation peuvent se poursuivre aisément et les conditions de vie des populations vont certainement connaître une nette amélioration.
Hub énergétique
Un optimisme qui se fonde, selon le Minepat, sur la pertinence des choix stratégiques de notre pays, conformément à la volonté du chef de l’Etat. Cette vision a fait du Cameroun un actionnaire majeur d’Africa50. Les réalisations au crédit de ce fonds, indique-t-il, lui donnent dorénavant une place de choix parmi les acteurs du financement non souverain des infrastructures en Afrique.
Après l’expérience remarquable de Nachtigal, le Cameroun compte entre autres sur Africa50 pour l’accompagner dans l’atteinte des objectifs de la SND30. A cet égard, nous comptons poursuivre les discussions avec nos partenaires pour la réalisation du Barrage de Kikot (500 MW) et Grand Eweng (1000 MW) et bien d’autres projets dans ce secteur pour atteindre 5000 MW en 2030.
Avec plus d’énergie, la transformation structurelle et l’industrialisation peuvent se poursuivre aisément et les conditions de vie des populations vont certainement connaître une nette amélioration.
Un optimisme qui se fonde, selon le Minepat, sur la pertinence des choix stratégiques de notre pays, conformément à la volonté du chef de l’Etat. Cette vision a fait du Cameroun un actionnaire majeur d’Africa50. Les réalisations au crédit de ce fonds, indique-t-il, lui donnent dorénavant une place de choix parmi les acteurs du financement non souverain des infrastructures en Afrique. « Naturellement, nous encourageons les institutions financières présentes sur le continent à l’accompagner en mobilisant l’épargne africaine pour financer l’infrastructure africaine », reconnait Ousmane Mey.
Ce d’autant plus que le Cameroun s’est fixé l’ambition de devenir un hub énergétique en Afrique centrale pour accompagner la transition énergétique de la sous-région. Des opérations d’interconnexion des réseaux sont actuellement en cours. « Nous allons également explorer les possibilités de recyclage d’actifs afin de créer des marges de manœuvre budgétaire conséquentes.
C’est dire que les perspectives des relations avec Africa50 augurent des développements importants pour le bien de l’économie camerounaise et partant celle de la sous-région. Africa50 étant en passe de devenir l’un des principaux gestionnaires panafricains d’actifs d’infrastructure.
EM
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