Yaoundé: 14 tronçons routiers en cours de réhabilitation 

Selon les informations de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), un budget de 18,5 milliards de FCFA  a été voté pour les travaux dans les sept arrondissements de la ville.

Si le calendrier est respecté, Yaoundé va connaître une grosse réhabilitation de la voirie. En effet, apprend-on de la Communauté urbaine (CUY), un budget global de 18,5 milliards de FCFA a été voté pour les travaux y afférents. Pour l’année 2024, plusieurs tronçons routiers ont même déjà été achevés et réceptionnés. A titre d’illustration, l’on a un dalot construit et réceptionné en décembre 2023 au lieudit « Ekounou Cfta » dans l’arrondissement de Yaoundé IV ; le revêtement voies d’accès au siège de la base BIR a Bastos et au centre d’établissement des passeports d’Etoudi (Mai 2024) ; la réhabilitation de la voirie (avenue Marcel Marigoh Mboua et construction d’un dalot de section 2X2 X2 au quartier Fouda lieu-dit base Hysacam (mai 2024).

En dehors des tronçons déjà achevés, la CUY annonce de meilleures perspectives cette fin d’année 2024 et en 2025. En effet, près d’une dizaine de routes ont été répertoriées par la mairie de la ville de Yaoundé. Parmi elles, des routes qui sont pour les populations, la croix et la bannière. En effet, des tronçons routiers comme (Carrefour Biyem-Assi-Carrefour Obili ; Feicom-RN10 ; Terminus Mimboman-Carrefour Belibi ; Carrefour GP Melen-Mvog Betsi) sont sur la liste des routes à réhabiliter, voir en cours de réhabilitation.  Des routes réputées très délabrées, dont l’usage était un véritable supplice pour les automobilistes et même les piétons.

Ces travaux ont pour la plupart une durée d’exécution de 06 et 12 mois. Ils consistent à l’installation de chantier ; le nettoyage et terrassement ; l’aménagement de la chaussée et des trottoirs ; l’assainissement – Drainage ; la construction d’ouvrages d’art et d’ouvrages hydrauliques ; l’aménagement divers et les interventions sur les réseaux. Le bon déroulement des travaux en cours d’exécution est cependant perturbé dans certaines zones par des difficultés. Les ingénieurs font état de la présence de réseaux importants des concessionnaires sur l’emprise des travaux ; la faible pente des ouvrages d’assainissement existants qui n’ont pas favorisé un meilleur ruissellement des eaux. Néanmoins, un plan d’assainissement sur les tronçons problématiques zone a été minutieusement étudié pour une meilleure gestion de la circulation dans la zone pendant la durée des travaux.

Dans l’opinion et dans la presse, plusieurs voix se sont levées ces derniers mois pour dénoncer l’état de délabrement avancé des routes dans le pays. Que ce soit les routes urbaines ou nationales, le constat est le même, les routes sont très dégradées. Plus, il y a quelques temps, une vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans cette dernière, Martin Mbarga Nguele, délégué général à la sureté nationale fustigeait le mauvais état des routes. Partant de son expérience personnelle vécue sur le tronçon Douala-Moutenguene dans le Sud-Ouest du pays, le patron de la police n’est pas allé de mains mortes pour critiquer les autorités en charge de ce secteur. De même, le Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam) avait attiré l’attention du ministre des Travaux publics sur le niveau de dégradation très avancé de la route nationale No3. La réhabilitation et le réaménagement de ces routes de la capitale est vient à point nommé.

Innocent Sodong

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